L'histoire du CNRS

« L’esprit souffle où il veut », aimait à dire Jean Perrin…

C’est bien parce que, aujourd’hui comme en 1939, la même inspiration continue de guider ses personnels, chercheurs, ingénieurs et techniciens, que le CNRS peut s’appliquer à relever les grands défis du nouveau millénaire.

Toujours dévoué à ses valeurs fondatrices, la quête de l’excellence et, surtout, la défense d’une liberté qui est inscrite dans son essence même, le CNRS répond aux attentes et aux besoins d’un monde en constante mutation.

Un monde toujours plus ouvert… Dès sa naissance, le CNRS a encouragé les échanges de chercheurs, puis l’ouverture de bureaux, de missions et de laboratoires à l’étranger.

Pionnier des relations multilatérales en Europe, il s’est aussi placé à la pointe des projets communautaires : au travers de l’action de son directeur général Hubert Curien, il est ainsi à l’origine de la Fondation européenne de la science dans les années 1970, de même qu’il s’est investi, à partir de la décennie suivante, dans la plupart des opérations qui ont façonné l’espace européen de la recherche. Aujourd’hui, sa présence, sa reconnaissance, son rayonnement internationaux viennent couronner cet édifice.

Un monde toujours plus concurrentiel…

Dès 1939, tout en cultivant l’idéal d’une « recherche pure et désintéressée » défendu par ses pères fondateurs, le CNRS a d’emblée noué des liens étroits avec une multitude de partenaires économiques, en France et à l’étranger. Au fil des décennies, ces relations se sont renforcées.

Désormais, avec plus de 5600 familles de brevets, 1200 licences actives, 21 accords-cadres avec de grands groupes et plus de 1400 startup créées depuis 2000, le CNRS poursuit une politique ambitieuse de valorisation qui participe de la compétitivité de notre pays.

Un monde dont les nouveaux défis impliquent de mobiliser l’ensemble des domaines de recherche…

Le CNRS a été bâti dès l’origine pour explorer tous les champs du savoir, et encourager chacune de leurs connexions.

Au niveau de ses laboratoires, sur des thématiques aussi diverses que l’énergie, les matériaux, l’environnement ou le climat, il a ainsi promu l’interdisciplinarité bien avant que le mot ne soit lui-même conçu !

Chemin faisant, il a engagé des actions plus vastes, des premiers programmes interdisciplinaires de la décennie 1970 jusqu’aux initiatives tous azimuts qu’il mène actuellement, en s’appuyant en particulier sur sa mission pour l’interdisciplinarité.